mardi 26 juin 2007

la timide...

Une qui va te faire rire….

Encore une lubie de payi et les activités du mercredi. Un jour il y a eu un nouveau groupe folklorique à Ozgor. Alors bien sûr payi nous a inscrites carotte et moi. Pour une fois on était assez contentes. Moi je n’étais pas certaine que ça me plaise car j’étais une petite fille très timide à cet âge-la. Je suis devenue timide quand je suis partie en sixième. Avant ça allait. Mais partir en sixième c’était pour moi quitter cette école dans laquelle j’étais chez moi. Et rencontrer des maîtres que je ne connaissais pas. Bref, c’est là que je suis devenue une petite fille timide. Alors quand payi a dit « Carotte et Coquelicot vous allez faire de la danse » Carotte a sauté de joie et moi j’avais à la fois envie et pas envie. Finalement c’était bien, et j’ai bien aimé faire de la danse. Et j’ai trouvé une autre fille timide avec laquelle je m’entendais très bien. Ce que je vais te raconter je l’ai aussi fait à cause de ma timidité. Au début du mois de janvier, après la répétition du samedi soir, les adultes avaient organisé une petite fête. Ils avaient acheté des galettes des rois et des jus de fruits. Quand ils avaient annoncé la fête, déjà, j’avais eu mal au ventre en pensant que si je mangeais de la galette, je risquais d’avoir la fève et de devoir choisir un roi. Cela me semblait impossible de devoir choisir un roi dans les garçons de mon âge et être obligée de lui faire la bise. Je me demandais pendant toute la semaine quel subterfuge j’allais pouvoir trouver pour soit ne pas aller à la fête soit ne pas avoir la fève. J’avais bien essayé de m’enrhumer, de manger trop de chocolat, mais le samedi rien à faire j’étais en pleine forme. Et plus l’heure de la soirée arrivait plus je paniquais en pensant à cette fève que je ne voulais pas avoir. Et quand la répet s’est terminée, et que les galettes sont arrivées, j’aurais tellement voulu être ailleurs… Il y avait 8 gâteaux sur la table, donc huit fèves, et huit futurs rois et futures reines. J’ai commencé par observer toutes les galettes, pour vérifier si on ne voyait pas dépasser une fève. Mais aucun indice. Alors, j’ai pris la part qu’on me tendait. J’ai essayé de rester un peu isolée pour la manger au cas ou… Et bien sûr, devine ce qui s’est passé… J’ai eu une fève. Panique à bord. Que faire de ce bout de plastique qui tournait dans ma bouche et ne pas être obligée d’embrasser un des garçons. J’ai commencé par le mettre sous ma langue, le temps de réfléchir à ce qu’il allait devenir. L’avaler aurait été une solution, mais j’hésitais à mourir étouffée. La donner à une copine ou a carotte aurait été une solution mais j’en ai choisi une autre.

Discrètement, je suis allée dans les toilettes, pour y jeter la fève maudite. Mais tout de suis je me suis rendue compte qu’elle était en plastique, aller flotter dans l’eau et ne partirait jamais. Alors j’ai tout simplement mis la fève dans ma culotte. Et je suis repartie dans la salle comme si rien n’était. Le seul problème auquel je n’avais pas pensé c’était d’abord qu’il y avait 8 galettes, donc huit couronnes, donc il fallait huit rois et huit reines. Alors une des couronnes est restée sur la table au grand étonnement de tous. Et puis l’autre problème c’est que j’ai du rester assise tout le reste de la soirée de peur que la fève ne tombe de ma culotte, ce qui aurait été encore plus gênant que d’embrasser un garçon.

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