mardi 29 mai 2007

La Dordogne

Des bêtises encore ??? Ok, allez une autre alors.

Celle-là elle est à tous les 4 et plus même. Tu connais Zézé et Jeannot. Zézé c’était la meilleure copine de manique. Elles se sont connues en Dordogne, parce que le papa de manique travaillait là-bas. Elles étaient un peu comme deux sœurs. Quand elles étaient ensembles elles se disaient pleins de secrets, se racontaient des histoires et avaient parfois des fou rires. Mais quand elles se sont mariées elles ont habité loin l’une de l’autre. Et quand on était petits on allait en vacances chez Zézé et après c’était elle qui venait chez nous. Elle avait trois enfants. Deux filles et un garçon. La grande était un peu plus vieille que moi et on ne s’aimait pas beaucoup. Souvent je me battais avec elle. Elle aimait bien me faire enrager jusqu’à ce que je pleure. Il y avait une autre fille qui avait l’âge de caro et elles, elles étaient copines parce qu’elles aimaient toutes les deux jouer à la poupée. Après il y avait un garçon qui jouait avec Michel et lolo. Car ta maman était un garçon manqué. Quand nous partions les voir en voiture, c’était toujours très compliqué. Le coffre de la voiture était plein de sacs et de valises. Nous on était serrés tous les 4 derrière. Manique était toujours énervée de partir car elle avait peur d’oublier quelque chose et payi lui ne préparait jamais rien. Il attendait dans la voiture que tout le monde soit prêt. C’était lui qui choisissait le trajet. Il n’aimait pas les grandes routes où on pouvait rouler vite. Il choisissait toujours des trajets longs et compliqués, qui passaient par des routes désertes au milieu des forêts des Landes. Souvent, il racontait l’histoire des villes qu’on traversait. Il nous parlait de poètes ou d’écrivains qui y avaient vécu. Ca nous ennuyait un peu surtout Caro qui détestait ça et rigolait tout le temps. Les voyages étaient si longs qu’on partait le metin très tôt, on s’arrétait le midi pour manger au restaurant, et on arrivait le soir. Au restaurant on avait pas le droit de choisir ce qu’on voulait manger. Manique ne voulait pas. Pour aller plus vite, elle demandait la même chose pour tous, on avait droit de boire de la limonade et le dessert était toujours de la glace à la vanille. Elle disait « Glace à la vanille pour tous ». Ca m’énervait.

Puis on repartait. On en avait marre et on commençait à se disputer et à s’agiter, tous les 4 derrière. Maman criait. Une fois on se disputait un joli ballon rouge à pois bleus. Alors manique l’a pris, elle a ouvert la vitre et hop elle a lancé le ballon sur la route.

Une autre fois, Michel avait démonté la lampe de poche de payi, et personne n’avait remarqué qu’il avait enlevé les piles et les avait sucées pendant le voyage. En arrivant à Bergerac, quand maman avait vu ça elle avait dit « Pierrot arrête-toi vite, Michel a mangé une pile !!! » Michel avait des grosses taches blanches sur son tee-shirt rouge et il mordait la pile. Pierrot a dit « Les piles c’est toxique, il ne faut surtout pas les mettre dans la bouche ». Alors manique a commencé à s’énerver et dès qu’on est arrivés, on est allés direct chez le médecin, pour savoir si Michel ne s’était pas empoisonné.

Une autre fois, pendant le voyage, on s’était arrêtés pour que maman attrape quelque chose dans la valise. Elle avait ouvert le coffre pour chercher dans quelle valise étaient les mouchoirs. Comme c’était la fin du voyage, on était énervés, et on a commencé à sauter sur les sièges derrière. C’était très rigolo. Mais tout à coup la porte du coffre qui ne tenait pas bien est tombée. Manique a reçu la serrure juste sur la colonne vertébrale. Elle a eu très très mal, elle pleurait et elle avait un gros bleu dans le dos. Dès qu’on est arrivés, on est allés direct chez le pharmacien, pour acheter une crème à l’arnica.

Quand on arrivait maman était toujours très énervée et souvent elle avait la migraine. Payi lui était toujours très calme. Et il était très content de retrouver son copain Jeannot. Dès le premier soir, ils laissaient maman et zézé avec les 7 enfants et eux ils allaient boire un coup au café du village. Payi connaissait tout le monde là-bas. Alors ils restaient très tard à boire des coups. Et les mamans étaient très énervées quand ils rentraient. Nous les enfants on avait faim, mais on attendait. En général ils revenaient avec des copains qu’ils avaient trouvés au café et qu’ils invitaient à manger. Il y en avait un qui était énorme. Il avait les cheveux tout gras et il ne sentait pas très bon. On se moquait toujours de lui et pendant qu’il mangeait on s’amusait à fouiller ses poches. On lui piquait son peigne et on jouait à se le lancer dessus et à l’éviter parce qu’il était tout crasseux. Lui il ne s’en rendait pas compte parce qu’il était trop occupé à manger des pâtes à l’italienne. Zézé fabriquait les meilleures pâtes à l’italienne du monde. Rien que d’y penser j’ai le goût dans la bouche. Elle avait une machine à faire les pâtes, et jamais je n’ai mangé d’aussi bonnes pâtes.

Quand on était là-bas, nos parents étaient tellement occupés à jouer au cartes, à se raconter des histoires, qu’il faisaient un peu moins attention à nous. Alors on faisait n’importe quoi dans les chambres et on se couchait très tard.

Le dernier soir, on préparait un spectacle. Une fois, Christine la grande fille avait voulu faire de la magie. Elle avait voulu faire disparaître des petites perles derrière son oreille. Mais elle s’était trompée et les avait vraiment faite disparaître. Mais dans son oreille. Le spectacle a tout de suite été interrompu pour aller vite chez le docteur faire enlever les 3 perles qui étaient au fond de l’oreille de Christine. Zézé a beaucoup grondé Christine et lui a dit qu’elle était bête. Elle disait toujours « Mais qu’elle est bête ». Moi je trouvais ça bizarre parce que manique ne nous disait jamais des choses comme ça. Je trouvais que les enfants de zézé avaient de la chance parce que leurs parents s’embrassaient et pas les miens, mais je trouvais qu’ils n’avaient pas de chance parce que leur mère leur disait qu’ils étaient bêtes et jamais les miens n’auraient dit ça.

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